
La Résistance
par l'art et la littérature

Le Chant des Partisans
Le Chant des Partisans est un chant de lutte contre les pays de l’Axe et pour la résistance dont il en devient l’hymne. Il a été créé en mai 1943. Les paroles ont été écrite par Joseph Kessel et Maurice Druon, la musique a été faite par Anna Marly, et l’interprète est Germaine Sablon.
Cette chanson a été interprété par un grand nombre de chanteur comme, par exemple, Yves Montand, Johnny Hallyday, Charles Aznavour, Les Stentors et les cœurs de l’Armée Française, au défilé militaire du 14 juillet 2015. Elle a également été reprise par Zebda.
A l’origine, cette chanson a été écrite en russe, et, en 1943, à Londres, elle est adaptée en français et est choisie comme chanson pour une émission du Général de Gaulle à la BBC. Elle a été écrite contre la xénophobie et l’antisémitisme des Nazis.
Le Chant des Partisans s’adresse aux « partisans, ouvriers et paysans ». Ils sont appelés à résister. C’est un hymne de fraternité et d’espoir.
Dans la première strophe, « le vol noir » fait référence aux stukas (qui sont des avions de guerre allemands), et aux uniformes SS. Les « corbeaux » symbolisent les soldats allemands qui pillent les pays conquis; les « cris sourds » soulignent la répression sur les opposants et les résistants. Le « pays qu’on enchaîne » montre la volonté d’exterminer toutes les oppositions au régime allemand mais aussi cela montre la raison de participer à la résistance en France. Le terme « ouvrier » désigne le fait que les nazis aient réquisitionné les usines, et le terme « paysan » montre qu’ils ont également réquisitionné le bétail et les récoltes. Le chant s’appuie sur ces termes pour unir ces deux groupes, pour qu’ils se battent et entrent dans la résistance.
Dans la deuxième strophe, les armes et les explosifs, comme, par exemple, « les fusils », « la mitraille » et « les grenades », sont les armes utilisées pour lutter militairement.
Dans la troisième strophe, les termes « haine », « faim » et « misère » décrivent la situation en France pendant l’occupation de l’armée Allemande.
La quatrième strophe résume les risques encourus par les résistants. Le « sang noir » fait écho avec le « vol noir », de la première strophe. Cela montre la fin de la dictature hitlérienne. Le « grand soleil » représente la libération de Paris, donc de la France, et le retour à une vie sereine et en paix.
Toutes les strophes sont des quatrains et ont des rimes suivies (AABB) et de nombreuses figures de styles sont utilisées.