
La Résistance
par l'art et la littérature

Les différents lieux de résistance

En France après le 22 juin 1940
Après l'armistice du 22 juin 1940, la France est coupée en deux :
-
Une zone Nord, ainsi que la côte Atlantique, passent sous l’occupation allemande : c’est la « zone occupée », qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire.
-
Une zone Sud, dite « zone libre », la France de Vichy, non occupée par les allemands.
Les deux zones sont séparées entre elles par la ligne de démarcation.

En Allemangne et en Pologne
-Les camps de concentration
Situés sur le territoire allemand depuis 1933, les camps de travail forcé ont été utilisés pour enfermer "par mesure de sécurité", les Allemands antinazis, les Juifs, les intellectuels, ainsi que les prisonniers de droit commun, jugés "dangereux".
Pendant la seconde guerre mondiale, le nombre de prisonniers a largement augmenté: on y trouvait des déportés politiques, des prisonniers de droit commun, des homosexuels, des témoins de Jéhovah...
Il y avait environ une douzaine de camps de cette sorte, comme par exemple, Dachau, Buchenwald, Dora-Nordhausen (Mittelbau-Dora), ou encore Bergen-Belsen.
-Les camps d'extermination
Six camps d'extermination situés en Pologne ont fonctionné de 1941 à 1944. Le but de ses établissements était d'éliminer physiquement le plus grand nombre possible de personnes de la façon la plus rapide.
Quatre d'entre eux étaient uniquement des camps d'extermination: Chelmno, Belzec, Sobibor et Treblinka ( on peut alors à peine parler de camps, car, dès leur arrivée, les déportés étaient conduits directement aux camions ou aux chambres à gaz pour être tués).
Deux autres camps, Auschwitz-Birkenau et Lublin-Maïdanek, ont été des camps mixtes: d'abord camps de concentration, puis aménagés pour des installations d'extermination avec des chambres à gaz et des crématoires.